Vingt peintures mates et satinées ont été testées par l’organisme 60 Millions de Consommateurs. Les résultats montrent que la réglementation encadrant ces produits n’est pas encore suffisamment stricte. En effet, alors que toutes sont notées A+ en termes d’émissions polluantes (c’est-à-dire qu’elles sont faiblement émissives), leurs émissions en COV sont très inégales : alors que sept des vingt peintures testées émettent aux environs de 50 µg/m³ 28 jours après l’application, d’autres atteignent des émissions de 1 000 µg/m³ (valeur déjà trop élevée pour une absence de risque pour la santé) au terme de ce même délai. La notation des peintures semble donc trompeuse, ne renseignant que peu sur la sécurité des produits. 60 Millions de Consommateurs a aussi testé les émissions des peintures à J + 3 : ici encore, elles sont bien trop élevées, malgré leur classement A+. Certaines peintures atteignaient des émissions de COV de 8 000 µg/m³, en sachant qu’au-delà de 3 000 µg/m³ les premiers effets néfastes des COV se font ressentir.

Quelles alternatives ? Afin d’orienter les professionnels vers des produits non nocifs pour la qualité de l’air intérieur, ET’Air va organiser prochainement un groupe technique visant à établir des recommandations en matières de peintures. Plus d’informations à venir.

Peintures d’intérieur : trop d’émissions polluantes

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