Le printemps est là, le beau temps s’installe, nous nous sentons investi.e.s d’une énergie nouvelle… Tout est propice à nous inviter au grand « nettoyage de printemps » de notre logement.

À grand renfort d’eau, de détergents (écologiques cela va de soi !), d’éponges, de torchons, de balais…, les recoins des armoires, les dessous des lits et des canapés, les entrailles du four et du frigo, la face cachée des radiateurs, la salle de bains… sont investis afin d’y traquer et d’éliminer poussières, traces incrustées de calcaire ou de moisissures, taches de graisse…

Ouf, voilà qui est fait. Tout est maintenant propre… Notre logement « respire » le frais ; il est fin prêt à aborder la prochaine mauvaise saison en toute sérénité.

Mais sommes-nous certains de n’avoir rien oublié ?

À y regarder de plus près encore, on pourrait découvrir de la poussière et des insectes agglutinés dans les grilles de ventilation amenant l’air neuf dans les pièces de vie (séjour, chambres…), de la poussière obstruant la bouche d’extraction de l’air humide dans la salle de bains, l’encrassement prononcé des filtres de la VMC double flux… Enfermés dans les murs et les plafonds, les conduits de ventilation ne seraient-ils pas, eux aussi, le siège d’une accumulation de poussières, de condensation, de bactéries, de moisissures… ?

Assurer la maintenance du système de renouvellement de l’air est souvent le parent pauvre de l’entretien en « bon père de famille » de notre logement. Et pourtant, c’est en partie à lui que nous confions la bonne qualité de l’air intérieur (celui que nous respirons une bonne partie de notre temps). Sa mission est de faire entrer de l’air neuf dans le logement et d’évacuer à l’extérieur l’humidité et les polluants de l’air intérieur que nous n’aurons pas pu éviter… Cela ne mérite-t-il pas un entretien régulier de tous les composants de l’installation ?

Lire ce qui précède laisse à penser que la « propreté » de l’installation de ventilation ne repose que sur les occupants du logement. En réalité, ils sont le dernier maillon de la chaîne des acteurs concernés.

Les autres acteurs, ce sont les professionnels du bâtiment intervenant aux différents stades du projet de ventilation (de sa conception à son exploitation). Par exemple : le concepteur (architecte/bureau d’étude) veillera à prévoir un accès aisé aux groupes/caissons, réseau, filtres… du système afin de permettre son entretien ; sur le chantier, l’installateur conservera les équipements de ventilation à l’abri de l’humidité et des poussières ; il proposera au maître d’ouvrage un contrat de maintenance…

Retrouvez les points de vigilance et bonnes pratiques pour une ventilation efficace et saine dans les outils d’accompagnement des professionnels du bâtiment. Quelques exemples :

  • ICHAQAI « Penser QAI dès la phase chantier » (Agence Qualité Construction (AQC)) : un outil d’aide à la décision et un guide méthodologique pour une meilleure prise en compte de la QAI > http://ichaqai.qualiteconstruction.com/
  • Le “Guide pratique des systèmes de ventilation de base des logements”, NIT 258 (CSTC) > www.cstc.be

 

Bonnes pratiques pour une ventilation efficace et saine

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