L’Institut National des Sciences Appliquées Hauts-de-France et l’équipe Génie Civil, Architectural et Urbain en quelques lignes :

Qui êtes-vous ?

L’Institut National des Sciences Appliquées Hauts-de-France est né en janvier 2020 de la fusion de 3 composantes de l’UPHF : l’Institut des sciences et techniques de Valenciennes (ISTV), l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs en informatique, automatique, mécanique, énergétique et électronique (ENSIAME) et la Faculté des sciences et métiers du sport (FSMS).

L’institut a pour missions de :

– assurer la formation des ingénieurs, des étudiants en Masters codélivrés et des docteurs ;

– participer activement à la recherche scientifique et technologique ;

– développer la formation continue des ingénieurs et diffuser la culture scientifique ;

– contribuer à la performance de l’économie française par la formation de cadres innovants.

L’INSA Hauts-de-France, c’est aussi :

– des plateformes technologiques de haut niveau : centre d’expérimentation en bâtiments durables, robotique mobile/collaborative, réalité virtuelle, réalité augmentée, fabrication additive ;

– un technopôle international des mobilités et transports durables avec une piste d’expérimentation et de démonstration pour les systèmes de transports intelligents ;

– un campus vert de 45 hectares doté de nombreux équipements sportifs et d’un parcours bien-être de 7 km.

Au sein de l’Institut et de son département Mécanique, l’équipe pédagogique et de recherche Génie Civil, Architectural et Urbain (GCAU) s’investit dans le projet ET’Air. Cette dernière anime, depuis une trentaine d’années, des formations innovantes professionnalisantes pour un secteur de la construction qui ne cesse de recruter. Les débouchés, allant de techniciens supérieurs à ingénieurs, sont multiples car ils concernent l’ensemble du secteur de la construction :

– dans les entreprises de bâtiment et de travaux publics ;

– en maîtrise d’ouvrage chez le client ;

– en maîtrise d’œuvre chez les concepteurs et responsables d’études techniques.

Plus récemment, en 2017, l’équipe GCAU crée le premier parcours de Master à former en 2 ans à l’ingénierie numérique et collaborative pour la construction BIM (Building Information Modeling). Depuis son ouverture, la formation propose au secteur BTP, 25 à 30 jeunes diplômés BIM Manager Junior à la suite d’un cursus en alternance sur 2 ans. Ils sont recrutés dans les établissements qui cherchent à être acteurs de la révolution numérique du Génie Civil.

En partenariat avec la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de Mons, la filière Génie Civil complète son offre de formation en créant en 2020 un cursus d’ingénieur génie civil et bâtiment avec pour objectif de former des cadres capables d’exploiter les technologies numériques au cours des différentes phases du cycle de vie du produit construit, en ayant une vision globale de l’acte de construire et de ses métiers. Les spécificités du parcours proposé sont l’ouverture à l’architecture et la formation aux méthodes de travail collaboratives via la maquette numérique.

 

Quelles sont vos actions en matière de QAI ?

L’Equipe GCAU accompagne les entreprises sur plusieurs aspects concernant la problématique de la qualité de l’air mais, jusque récemment, en la considérant comme un des aspects parmi d’autres sans la traiter de façon approfondie. Ainsi, la QAI est abordée à différentes phases du processus de construction. Elle est prise en compte :

– lors de la conception et du dimensionnement avec les modules Sensibilisation à la conception architecturale, Règlementation technique et thermique du bâtiment ;

– lors du diagnostic des installations de l’existant avec les modules Diagnostic et Contrôle qualité ;

– lors du chantier avec le module Lots techniques ;

– très tôt dans le processus et lors de l’exploitation avec les modules Confort d’usage et Ergonomie.

 

Pourquoi avez-vous jugé ces actions nécessaires ?

En approfondissant le sujet de la QAI, il a été jugé pertinent de proposer aux entreprises d’être en capacité :

  1. Dans l’habitat existant :

– d’effectuer un diagnostic (mesures) des divers polluants présents (connaissance des effets des polluants sur la santé et de la règlementation en vigueur) ;

– de proposer des solutions de réduction des effets des polluants présents ;

– de proposer une rénovation sans polluant (connaissance des matériaux non émissifs, ventilation ad hoc).

  1. Dans l’habitat à construire :

– dès sa conception, de limiter les sources de pollution aérienne ;

– de bien étanchéifier le logement (mesure d’infiltrométrie).

Par ailleurs, l’équipe GCAU a porté plusieurs projets, tel le projet SAPERLO dont l’objectif était d’élaborer des outils d’aide à la décision à destination des maîtres d’ouvrage et/ou des maîtres d’œuvre. Ses travaux se basent sur la méthode EBAHIE (Ecoute des Besoins et Attentes et leur HIErarchisation). Ses membres peuvent donc accompagner, en tant que spécialistes de l’urbain, les partenaires professionnels (entreprises et/ou collectivités) durant toutes les phases d’un projet : – en amont, pour aider à élaborer les outils de diagnostic, en prenant en compte les attentes des habitants; ces outils servent à estimer l’état (et la perception de cet état de la part des usagers) et donc le degré de qualité de l’air du logement ; – en aval, pour formaliser des outils d’évaluation des résultats et des conséquences des décisions mises en place, et pour disposer d’un retour sur la satisfaction des usagers. L’analyse rétrospective des décisions établies peut être considérée comme un facteur d’assurance qualité, dans l’optique d’une démarche de contrôle permanent de la qualité de l’air intérieur.

 

Contacts

Hafida BOULEKBACHE et Eric HENRY

INSA Hauts-de-France

Département Mécanique, Equipe Génie Civil, Architectural et Urbain

Campus du Mont Houy

59300 Valenciennes

hafida.boulekbache@uphf.fr

eric.henry@uphf.fr

Pleins feux sur les partenaires du projet Interreg : Institut National des Sciences Appliquées Hauts-de-France

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