Les émissions de formaldéhyde par les matériaux de construction et par l’ameublement sont associées à des effets négatifs sur la santé. Les modèles traditionnels de prédiction des émissions ne permettent généralement pas d’estimer correctement les émissions dans les cas où des réactions chimiques se produisent au fil du temps, et l’on constate alors un écart entre les prédictions et les concentrations de formaldéhyde effectives. Dans le cadre de cette étude, un modèle a été conçu pour prendre en compte les réactions chimiques ultérieures et ainsi prédire plus précisément les émissions à long terme. Pour valider ce modèle, les émissions de formaldéhyde par un revêtement de sol stratifié ont été suivies pendant un an et demi environ en chambre d’essai. Les résultats ont montré que le modèle proposé permettait de mieux prédire les émissions. Des tests réalisés avec d’autres modèles de prédiction ont aussi témoigné de la plus grande efficacité de celui-ci en matière de prévision des émissions. Cette étude représente une première tentative pour la prise en compte des réactions chimiques des matériaux dans la modélisation des émissions et pour observer de manière quantitative leur influence sur les émissions de formaldéhyde à long terme, dont les matériaux de construction et l’ameublement sont en grande partie responsables.
He Z., Xiong J., Kumagai K. et al., 2019 : An improved mechanism-based model for predicting the long-term formaldehyde emissions from composite wood products with exposed edges and seams. [En ligne]. Environment International, vol. 132, p. 105086. Disponible sur : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412019311146?dgcid=raven_sd_search_email