L’Anses a conduit cette expertise selon deux grands axes. Son étude s’axe ainsi d’une part sur l’évaluation de l’exposition, et d’autre part sur l’établissement de valeurs de référence pour les substances présentes dans les poussières sédimentées.
L’Anses a d’une part procédé à une évaluation globale des méthodes et outils disponibles pour évaluer l’exposition aux poussières sédimentées, et fourni un ensemble de recommandations pour cette évaluation. Dans le cadre de ce premier axe, l’Anses a identifié les substances chimiques pouvant être présentes dans les poussières sédimentées à partir d’échantillons. L’agence dresse également plusieurs recommandations. La principale d’entre elles est d’analyser aussi les poussières dans le cadre de l’exposition aux substances non volatiles et semi volatiles. L’Anses conseille également de prendre en compte l’exposition aux poussières par ingestion en plus des voies cutanée et respiratoire.
D’autre part, l’Anses a étudié la faisabilité et les méthodes de définition de valeurs de référence pour les substances chimiques présentes dans les poussières sédimentées. A l’issue de son travail, l’Anses donne deux recommandations sur cet aspect. La première est d’établir des valeurs guides dans les poussières intérieures (VGPI) pour les substances chimiques dont l’ingestion de poussières représente au moins 30% de l’exposition totale pour une partie de la population. La seconde recommandation est de définir un pourcentage de la valeur toxicologique de référence (VTR) des différentes substances pour l’exposition par ingestion de poussières, afin de mieux représenter et intégrer cette voie d’exposition.
Consultez l’expertise de l’Anses sur https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2017SA0192Ra.pdf