Pleins feux sur les partenaires du projet Interreg : l’Université de Mons

Qui êtes-vous ?

Idéalement située au cœur de l’Europe, l’Université de Mons (UMONS) offre une grande diversité d’études et une pédagogie de proximité. Université à taille humaine avec ses 10.000 étudiants et 1.000 chercheurs, l’UMONS n’en est pas moins ouverte sur le monde. Sa recherche d’excellence contribue au développement socio-économique de toute une région.
Parmi les 7 facultés et 3 écoles, la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme (FAU) délivre, au terme d’un cursus de 5 années universitaires, le diplôme de Master en Architecture à finalité spécialisée en Art de bâtir ou en Urbanisme.
Les études en architecture s’inscrivent au croisement de différentes disciplines telles que les Sciences Humaines, les Techniques, l’Art de bâtir et l’Urbanisme. Elles répondent aux besoins de la société en formant des concepteurs d’espaces et des acteurs sensibles et responsables dont le travail participe activement à la conception de notre environnement bâti et paysager, à l’innovation et à l’adaptation de notre mode de vie à travers le temps.
La complexité croissante des processus d’édification, des tâches liées à la construction et des nouveaux enjeux urbanistiques et environnementaux offre aux jeunes diplômés en architecture un large éventail de métiers.
Loin d’ouvrir uniquement sur la construction d’édifices urbains et suburbains, la formation débouche par exemple sur les métiers de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire, de la restauration du patrimoine ou de l’énergie.

Quelles sont vos actions en matière de QAI ?

La QAI se retrouve dans les enseignements techniques qui traitent du confort et notamment de la ventilation ainsi que sur certains aspects des matériaux de construction. La volonté de la FAU est d’offrir aux étudiants un enseignement basé sur la pratique architecturale via les cours de conception architecturale mais aussi à travers la recherche scientifique.
Depuis octobre 2017, la FAU est partenaire du projet Interreg ET’Air « Économie Transfrontalière et qualité de l’Air intérieur ».
Avec les autres partenaires du projet, elle développe une offre de formation transfrontalière en matière de qualité de l’air intérieur à destination des professionnels et futurs professionnels du bâtiment. Les autres actions du projet concernent la validation scientifique des données relatives à la qualité de l’air intérieur et le développement de la demande en matière de bâtiments sains de la part des maîtres d’ouvrage privés et publics.

Pourquoi avez-vous jugé ces actions nécessaires ?

La qualité de l’air intérieur est un véritable enjeu de santé publique. Les pouvoirs publics le reconnaissent et rédigent des réglementations visant, en particulier, la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments accueillant des publics sensibles (écoles, crèches…). Les futurs architectes ont donc besoin d’une formation scientifique spécifique et validée en matière de qualité de l’air intérieur qui leur permettra ainsi d’acquérir les compétences nécessaires au service des futurs maîtres d’ouvrage.