Une étude chinoise, parue dans la revue Building and Environment, s’intéresse à la qualité de l’environnement intérieur et son impact sur la qualité de sommeil des habitants. Les auteurs de l’étude ont adressé des questionnaires à 1.130 participants afin de dégager des facteurs synonymes de bonne ou mauvaise qualité de l’environnement intérieur (QEI) dans la chambre à coucher.
Les résultats de l’enquête ont permis de ressortir plusieurs indicateurs associés à une bonne qualité de sommeil. On peut retenir : la température, l’humidité, le bruit, la présence de végétaux, la nature du voisinage, la ventilation. La ventilation nous intéresse car l’étude la qualifie de moyen efficace pour améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI) et donc la QEI.
Les auteurs indiquent une forte corrélation entre la fréquence d’aération le matin et une bonne qualité de sommeil. Les périodes d’aération supérieures à 15 minutes par jour sont aussi associées à une amélioration du sommeil par rapport à une situation de ventilation absente ou de moins de 15 minutes par jour. Durant la nuit, les pièces ouvertes (portes, fenêtres) sont également associées à une meilleure qualité de sommeil. L’étude souligne l’importance de la circulation d’air sur ce point durant toutes les saisons en comparaison à une chambre fermée et isolée.
Références :
Xu X., Lan L., Shen J., et al., 2021 : Five hypotheses concerned with bedroom environment and sleep quality: A questionnaire survey in Shanghai city, China [En ligne] Building and Environment, vol.205
https://doi.org/10.1016/j.buildenv.2021.108252